Sulla generazione dei Metalli..

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Captain NEMO
00giovedì 3 febbraio 2005 22:19
...Dedicato ai geologi e agli 'etudiants' dell'Arte
Per animare un pò le cose, ho pensato di sottoporre all'attenzione dei visitatori di questo Forum il commento attribuito a Bruno de Lansac alla Canzone Seconda - Strofa Seconda del celebre trattato

Lux Obnubilata Suapte Natura refulgens. Vera de Lapide Philosophico theorica, metro italico descripta, et ab auctore innominata commenti gratia ampliata. Venetiis,1666, Apud Alexandrum Zatta. Superiorum Permissu et Privil.

attribuito al mitico Fra-Marcantonio Crassellame, Chinese.

In un Post precedente ho avuto occasione di dialogare amabilmente con Paolo Lucarelli su come gli Alchimisti concepiscano la generazione e l'evoluzione della 'vita' minerale secondo i Principii della Natura: come dice Lucarelli, certo un geologo riderebbe a crepapelle, ma io ritengo che un geologo illuminato (o forse meglio in cerca di lumi..!) potrebbe trovare in questa piccola perla materiale di studio, o se non altro di riflessione, per molte ricerche nuove e fruttuose, persino vicine a quelle della Fisica attuale, anche se descritte e delineate con il linguaggio del XIX° secolo.
E son certo che anche tutti gli 'etudiants' potranno apprezzare in pieno la bellezza, la poesia e la scienza di questo brano, che caratterizza im modo decisivo la differenza tra Scienza ed Alchimia nel'osservazione dei fenomeni naturali.

Il testo è un pò lunghetto ([SM=g27994]m7[SM=g27985], ma ho preferito non tralasciarne neanche un pezzetto per potersi calare con gioia e serenità nel mondo magico della Gran Dama.



STROPHE II

Mais s'ils pouvaient ouvrir les yeux de leur esprit pour bien comprendre le sens caché des auteurs, ils verraient clairement que l'Or et l'Argent vif du vulgaire, sont destitués de ce feu universel, qui est le véritable agent, lequel agent ou esprit abandonne les métaux dès qu'ils se trouvent dans des fourneaux exposés à la violence des flammes ; et c'est ce qui fait que le métal hors de sa mine, se trouvant privé de cet esprit, n'est plus qu'un corps mort et immobile.

CHAPITRE II

Notre poète semble souscrire à l'opinion que nous venons d'expliquer, en disant que les métaux vulgaires sont sans esprit ou agent, parce qu'ils l'ont perdu dans la fusion ; ce qui insinue que tous les métaux, étant encore dans leurs mines, ont avec eux cet agent, à la réserve seulement de l'Or et de l'Argent vif, lesquels, quoique dans leurs mines, n'ont pourtant pas leur agent propre, parce que, comme nous l'avons fait voir, il a été séparé de l'Or par sa décoction finale, et n'a jamais été joint à l'argent-vif par la nature. Mais afin que le lecteur ne retombe pas dans sa première erreur, il est temps que nous disions quelque chose de la génération des métaux. Tous les philosophes assurent unanimement que les métaux sont formés par la nature de soufre et de mercure, et engendrés par leur double vapeur. Mais la plupart expliquent trop brièvement et trop confusément la manière dont se fait cette génération. Nous disons donc que la vapeur des éléments, comme nous l'avons ci-devant montré, sert de matière à toute la matière inférieure, et que cette vapeur est très pure et presque imperceptible, ayant besoin de quelque enveloppe au moyen de laquelle elle puisse prendre corps, autrement elle s'envolerait et retournerait dans son premier chaos.
Cette vapeur contient en soi un esprit de lumière et de feu, de la nature des corps célestes, lequel est proprement la forme de l'univers. En sorte que cette vapeur, ainsi imprégnée de l'esprit universel, représente assez bien le premier chaos, dans lequel tout ce qui était nécessaire à la création était renfermé, c'est-à-dire la matière universelle, et la forme universelle. C'est elle qu'Hermès appelle vent, lequel porte en son ventre le fils du soleil. Lors donc que par le mouvement des corps célestes elle est poussée vers le centre, comme elle ne peut demeurer sans agir, elle s'insinue dans la terre, qui est le centre du monde. Mais ayant besoin d'un corps pour se rendre sensible, elle prend un corps, d'air, qui est le même que nous respirons, et se renferme en lui pour servir d'aliment à la vie qui est en nous, et en même temps pour nourrir et vivifier toute la nature. Cette vapeur est attirée au travers de l'air par notre feu interne lequel la transmue et la convertit en sa propre nature ; mais toutefois après l'avoir fait passer par des milieux convenables comme nous le ferons voir plus amplement quelque jour, en traitant de la véritable anatomie de l'homme. Cet air est attiré si promptement et si naturellement qu'il est impossible de concevoir aucun temps, aucun lieu, aucun corps dans lequel ne se fasse pas une telle attraction, ce qui prouve invinciblement qu'il n'y a point de vide dans la nature, comme l'attestent tous les philosophes et tous les scholastiques ; et bien que quelques-uns tâchent de prouver le contraire par des expériences, ce sont de mauvaises preuves, fondées sur de fausses suppositions, car ils ne prennent pas garde que ce qu'ils appellent vide, n'est qu'une simple raréfaction, qui n'empêche point qu'il n'y ait de l'air, ou une substance semblable, dans laquelle réside l'esprit dont nous parlons. Nul corps au monde ne pourrait avoir ni conserver son être substantiel, s'il n'était doué de cet esprit, lequel se spécifie et revêt la nature de chaque corps, pour y exercer les fonctions déterminées de Dieu, lequel a voulu que chaque chose eût en soi son esprit spécifique pour la conservation de son être substantiel. Et comme cet esprit, qui réside en chaque corps, est de la nature du feu, ainsi que nous l'avons expliqué au Traité de la Création, il est sans doute qu'il a sans cesse besoin d'un aliment qui lui soit propre, la nature du feu demandant qu'il soit nourri et alimenté continuellement pour remplacer ce qu'il dissipe continuellement, à cause du mouvement perpétuel qui est en lui, aussi bien que dans les corps célestes, doués de ce même esprit. Le mouvement de cet esprit, tel qu'il se fait dans les corps, est caché et ne peut jamais s'apercevoir par les sens, à moins que l'art ne conduise ce même esprit à une nouvelle génération par le ministère de la nature. A la vérité nous voyons bien que les animaux attirent cette vapeur spirituelle qui est dans l'air ; mais à l'égard des autres corps, dont la nature est plus grossière et plus impure, il n'est pas si facile à cet esprit de s'y insinuer lorsqu'il n'est revêtu que du corps de l'air. Il a donc besoin d'un corps plus solide, et qui ait plus d'affinité avec les corps terrestres. C'est pourquoi cette pure vapeur des éléments s'insinue dans l'eau, et se revêt de son corps, et par ce moyen les végétaux et les minéraux reçoivent bien plus facilement leur aliment, à cause de cette conformité à leur nature. Cet esprit donc n'est pas seulement renfermé dans l'air, mais aussi dans l'eau. L'eau est dispersée par toute la terre, et devient quelquefois salée, comme nous l'avons fait voir. Or, il arrive qu'en certains lieux où l'air est renfermé, cet air par la sympathie et la correspondance qu'il a avec les corps célestes, est ému de leur mouvement et ce mouvement de l'air excite la vapeur renfermée dans cette eau salée, et raréfie l'eau. Dans cette raréfaction, il se fait une grande commotion, et dilatation des éléments. Et comme en même temps d'autres vapeurs sulfureuses, qui sont aussi répandues dans ces lieux-là, à cause de la continuelle génération du soufre qui s'y fait (comme nous l'avons encore fait voir ci-dessus) viennent à s'élever, il arrive qu'elles se mêlent avec la vapeur aqueuse et mercurielle et circulent ensemble dans la matrice de cette eau salée, d'où ne pouvant plus sortir, elles se joignent au sel de cette eau, et prennent la forme d'une terre lucide, qui est proprement le vitriol de nature ; le vitriol n'étant autre chose qu'un sel, dans lequel sont renfermées les esprits mercuriels et sulfureux, et n'y ayant rien dans toute la nature qui contienne si abondamment et si visiblement le soufre que le vitriol, et tout ce qui est de la nature du vitriol. De ces eaux vitrioliques, par une nouvelle commotion des éléments, causée par celle de l'air, dont nous avons parlé, s'élève une nouvelle vapeur, qui n'est ni mercurielle ni sulfureuse, mais qui est de la nature des deux, et en s'élevant par son mouvement naturel, elle élève aussi avec elle quelque portion de sel, mais la plus dure, la plus lucide, et la mieux purifiée par l'attouchement de cette vapeur; en suite de quoi elle renferme dans des lieux plus ou moins purs, plus secs ou plus humides, et là, se joignant à la féculence de la terre, ou à quelque autre substance, il s'en engendre diverses sortes de minéraux, de la génération spécifique desquels nous traiterons, Dieu aidant, en quelque autre occasion. Mais à l'égard de la génération des métaux, nous disons que si cette double vapeur parvient, à un lieu où la graisse du soufre soit adhérente, elles s'unissent ensemble, et font une certaine substance glutineuse, qui ressemble à une masse informe, de laquelle, par l'action du soufre, agissant sur l'humidité vaporeuse qui est abondante en ces lieux-là, se forme un métal pur ou impur, selon la pureté ou l'impureté des lieux. Car si ces vapeurs sont pures et les lieux aussi très purs, il s'engendrera un métal très pur, à savoir l'Or, duquel le propre agent sera séparé à la fin de la décoction ; en sorte qu'il ne restera plus que la seule humidité mercurielle, mais coagulée. Et s'il arrive que la décoction ne s'achève pas, et que le soufre ne soit pas entièrement séparé, alors il s'engendrera divers métaux imparfaits qui le seront plus ou moins, à proportion de la pureté ou de l'impureté de la vapeur et du lieu, et tels métaux sont dits imparfaits, parce qu'ils n'ont pas encore acquis une entière perfection par la dernière forme. A l'égard de l'Argent vif vulgaire, il s'engendre aussi de cette même vapeur, lorsque, par la chaleur du lieu ou la commotion des corps supérieurs, elle s'élève avec les plus pures parties du sel, mais séparée de son agent propre, dont l'esprit s'est évaporé par un mouvement trop subit, comme il arrive à l'esprit des autres métaux dans la fusion. Et cela fait qu'il ne reste dans l'Argent vif que la partie mercurielle matérielle , privée de son mâle, c'est-à-dire de son agent ou esprit sulfureux, et qu'ainsi il ne peut jamais être transmué en Or par la décoction de la nature, à moins qu'il ne fût de nouveau imprégné de cet agent, ce qui n'arrive jamais. Par ce que nous avons dit, il est aisé de voir combien le vitriol est éloigné, dans la génération des métaux, et quelle illusion se font ceux qui travaillent sur lui comme sur la véritable matière de la Pierre, dans laquelle doit résider actuellement la véritable essence métallique. On voit aussi que les métaux, tandis qu'ils sont dans leurs mines, ont avec eux leur propre agent, mais qu'ils en sont privés par la fusion, et ne retiennent que l'écorce et l'enveloppe de ce soufre, qui est proprement la scorie du métal, par où est encore condamnée l'erreur de ceux qui travaillent sur les métaux imparfaits, après qu'ils ont souffert la fusion. Mais quelque misérable chimiste inférera peut-être de là que les métaux imparfaits, étant encore dans leurs mines, pourraient donc bien être le sujet sur lequel l'art doit travailler. Quand on lui accorderait la conséquence, toujours serait-ce mal à propos qu'il entreprendrait de travailler sur eux, puisque nous avons fait voir que les vapeurs mercurielles, dont ces métaux imparfaits ont été formés et les lieux de leur naissance étaient impurs et contaminés. Comment donc pourraient-ils donner cette pureté qu'on demande pour l'élixir ? Il n'appartient qu'à la seule nature de les purifier ou à ce bienheureux soufre aurifique, c'est-à-dire à la Pierre parfaite et achevée, laquelle, en cet état, est un vrai feu éthéré, très pénétrant, qui dans un instant donne la pureté aux métaux, en séparant d'eux leurs excréments, et en y introduisant la fixité et la pureté, parce qu'il est lui-même très fixe et très pur. Et si l'artiste prétendait séparer lui-même ces impuretés, il arriverait qu'en y travaillant, cet esprit ou cet agent, si nécessaire à l'Œuvre, s'enfuirait de ses mains. C'est donc l'ouvrage de la nature, et non pas de l'art. Mais ce que l'art peut faire, c'est de prendre un autre sujet, déjà préparé par la nature, duquel nous traiterons dans un chapitre particulier, le plus clairement qu'il nous sera possible, pour le soulagement des pauvres étudiants et pour la gloire du Très Haut.



Naturalmente, tutti i commenti sono i benvenuti !

Un saluto cordiale

Captain NEMO

[Modificato da Captain NEMO 03/02/2005 22.53]

[Modificato da Captain NEMO 03/02/2005 22.56]

Paolo Lucarelli
00venerdì 4 febbraio 2005 14:35
Il primo commento, un po' banale, è che il testo non è di Bruno di Lansac, ma, come ormai è noto, come tutta l'opera, va attribuito al marchese Santinelli. Il secondo è che consiglio di leggerlo o nell'originale latino o nella buona traduzione fatta in italiano che circola edita da tempo, dato che Lansac, come peraltro dice nella prefazione, si è preso molte libertà per la sua traduzione in francese.
Per il resto, non capisco cosa potrebbero trovarci i fisici di utile, posto che evidentemente si sta parlando di quello che avviene nel microcosmo alchemico e non certo a livello del pianeta terra, e si sta descrivendo - ma il primo a farlo fu il Cosmopolita - quello che si realizza durante le sublimazioni. Davvero, a volte i maestri cercano di aiutarci, ma prenderli alla lettera... Dio mio...
Captain NEMO
00venerdì 4 febbraio 2005 17:51
Libertà & Verità
Caro amico,

è opinione comune che dietro Fra Marcantonio Crassellame si nascondesse il Cassinelli, autore dell'Ode: tuttavia avrà notato che - per ciò che riguarda i 'Commentaires' - ho scritto 'attribuito a Bruno de Lansac', come risulta da un'edizione francese:

"La Lumière sortant par soi-même des ténèbres. Paris, Bibliotheca Hermetica, E.P.Denoël, 1971. Introduction et notes de Bernard Roger, commentaires de Bruno de Lansac."

Confesso di non essere all'altezza di poter stabilire con certezza se De Lansac fosse il vero autore dei Commenti o meno. Immagino che l'attribuzione di un testo a Tizio piuttosto che Caio sia un lavoro complesso, ma sono abituato a non considerare sempre 'certe ed esatte' le scienze umane (almeno come il nostro attuale sistema occidentale ci addestra sui banchi di scuola), soprattutto quando si deve risalire indietro nel tempo. Del resto ciò che veramente importa è il contenuto: anche per le Opere di Fulcanelli si potrebbe aprire il solito dibattito - a mio avviso un pò sterile - sulla vera identità dell'autore.

Ciò detto, è certo vero che la descrizione che si fa rispecchia ciò che accade durante le Sublimazioni, ma lei sa bene che ciò che avviene nel microcosmo alchemico è lo specchio di ciò che avviene nel macrocosmo: certo 'cum grano salis', ma aprire una finestra su un giardino diverso è speso salutare.

Se le piace di più il meccanismo descrittivo della geologia d'oggi, non ho nulla da obiettare. Io ho solo voluto segnalare la bellezza - anche verbale, poetica - di una visione della Natura che mi è ben più vicina di quella 'meccanica' e senza Spirito offerta dai perfetti laboratori.
Spero di non meritare la sua esecrazione se mi capita di segnalare ciò che penso sia bello, no?

Sa com'è, io non dò molta fiducia - per esempio - alla 'sicurezza' tutta matematica e probabilistica della Meccanica Quantistica, pur essendo un uomo di 'origine' scientifica! ...talvolta mi accade di pensare che talune intuizioni dei nostri filosofi e scienziati precedenti, fossero molto più vicine al senso vero delle cose. Ciò che noi oggi siamo abituati a considerare 'consolidato' nel nostro patrimonio di conoscenze è basato su Teorie più o meno confermate, ma che spesso vengono riconsiderate: il fatto che la Teoria Generale della Relatività contenga alcuni approssimazioni matematiche piuttosto azzardate è emerso in questi ultimi anni, ed io ritengo che il Filosofo deve saper guardare a tutto il panorama, non solo a quello - pur validissimo - odierno! Dunque, non voglio certo 'sposare' in toto la visione dell'Autore dei Commentaires, ma neanche buttarmi nelle braccia un pò freddine degli scienziati di oggi!...
Che vuol farci, sono un 'etudiant' un pò romantico! [SM=g27994]m25:

Se poi fosse sinceramente interessato e senza preconcetti, sarò lieto - magari in altra sede, pubblica o privata, perchè questo è un Forum di Alchimia - di suggerirle nel dettaglio in quali punti del testo si potrebbero ravvisare utili spunti per il Fisico di oggi, che talvolta è costretto a 'costruire' una teoria della materia ....per non voler guardar le stelle!

La saluto cordialmente
Captain NEMO
Paolo Lucarelli
00venerdì 4 febbraio 2005 18:12
Caro Capitano,
posto che oggi ho un fastidiosissimo raffreddore, e quindi posso essere stato un po' più secco del solito...
L'edizione francese esce dopo quella latina, e ne è una traduzione, come dice lo stesso Lansac peraltro, che nella prefazione aggiunge di averla "migliorata", levando qualche passo inutile etc., Roger, come tutti gli altri francesi, per puri motivi "francesi" per l'appunto, dato che Fulcanelli l'attribuisce a Lansac si batte, come dicevamo noi veri uomini nel Far West, per il marchio. Resta il fatto che l'attribuzione a Santinelli, pensi un po', fu fatta per primo da Canseliet, alla faccia dei francesi sciovinisti.
Io poi, le confesso, non trovo particolarmente "romatica" quella pagina, ma anzi di una noia mortale, ma io sono pieno di debolezze sa?
Per il resto, le confesserò che sono un fisico, specializzato in struttura della materia, e in particolare in scienza dei metalli, ho passato alcuni anni a fare ricerche, e, da quando ho lasciato l'Università, ho comunque cercato di mantenermi aggiornato. Quindi ben lieto di discutere anche di questo, se vuole. E perché non qui? La spagiria moderna, con le sue realizzazioni "per artem diabolicam" fanno comunque parte delle nostre ricerche, le pare?
E mi perdoni ancora, tra uno starnuto e l'altro.
Captain NEMO
00venerdì 4 febbraio 2005 19:05
Re: Ars Magna aut Diabolica...

Scritto da: Paolo Lucarelli 04/02/2005 18.12
....Quindi ben lieto di discutere anche di questo, se vuole. E perché non qui? La spagiria moderna, con le sue realizzazioni "per artem diabolicam" fanno comunque parte delle nostre ricerche, le pare?



Gli è che non so quanto possa essere interessante dialogar di 'Ars Diabolica' per gli 'amici silenti' che ci leggono e che non favellano!....Rischieremmo di sconfinare molto facilmente a discutere di strutture atomiche, legami, energie ed attrazioni più o meno forti, spin, cariche e fotoni impazziti!

Visto che siamo ospiti di una Loggia Massonica, se qualche visitatore, 'fratello' o il Web Maestro ci potesse dar lumi in proposito mi sentirei un pochino meno 'invadente'.

E poi avrei una piccola domanda, in pectore: secondo lei il fatto che siamo solo in due o tre a scambiar messaggi amabili sull'Arte, dipende dalla timidezza degli osservatori, dalla noia generata o dal fatto che talvolta parlo come un barbagianni con la pipa?

Un saluto cordiale

Captain NEMO
Quan del Bote
00venerdì 4 febbraio 2005 19:49
La porta delle salamandre é deserta!
Caro Signor Nemo,
Lei ha toccato un tema di grande importanza: una delle più belle porte di Notre Dame de Paris non accoglie più i vivaci alchimisti sul far della sera!Essa é deserta,ignorata da tutti e a ben guardare, presenta tutti i segni del Tempo.Non é un problema di audience o di tecnica delle comunicazioni: i nostri tempi non le sono propizi.
Captain NEMO
00venerdì 4 febbraio 2005 23:41
Re: La porta delle salamandre é deserta!

Scritto da: Quan del Bote 04/02/2005 19.49
.... i nostri tempi non le sono propizi.


Lei dice?

Mi piacerebbe conoscere la sua opinione sul perchè.
Sarebbe dunque l'Arte 'in sonno', per usare un termine adatto a questo sito?
Ma ha senso di parlare del 'sonno dell'Arte?

Captain NEMO
Quan del Bote
00sabato 5 febbraio 2005 11:31
Una porta difficile da trovare
Se avrà modo di recarsi a Brive in Francia, cittadina che ha conosciuto- prima dei romani- già i Liguri nel XII° secolo a.C.,potrà vedere ed esaminare una di queste rarissime porte . In tal modo potrà se crede, in un secondo tempo,raggiungere Parigi e a ragion veduta e con un pò di pazienza cercare questa piccola porta ( detta anche porta di S.Luigi) nella cattedrale di Notre Dame ( mi pare che Lei citi sovente la Dama , o Signora e quindi dovrebbe trovarsi a suo agio)che ha visto gli Adepti di Francia ( e qualche italiano..)disputare anche vivacemente su quale via intraprendere, sulla materia prima,sui pesi e misure e così via.Non le nascondo che io ho provato grandi emozioni, nonostante non abbia attraversato la soglia, ma sopratutto, mi sono sentito piccolo,piccolo;per dirla tutta.... una nullità in quel luogo.
Per quanto riguarda la sua domanda posso risponderLe in questo modo: non é l'Arte che é in sonno....sono gli uomini di oggi che non la meritano.
Captain NEMO
00sabato 5 febbraio 2005 17:48
La petite Porte Rouge
Caro Messere Quan de Bote,

una delle porte era la 'Porte Rouge' di Notre Dame de Paris che - secondo Fulcanelli - era "..toute décorée de salamandres". Ho girato un pò sul Web, ed ho trovato questa vecchia foto:



La segnalo qui oggi - Sabato (!) - con il permesso del Web Maestro, come segno d'augurio: ...magari potrebbe fungere da "magnete" per chi ami dialogare d'Alchimia !! [SM=g27994]m13:

Captain NEMO

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