Per animare un pò le cose, ho pensato di sottoporre all'attenzione dei visitatori di questo Forum il commento attribuito a
su come gli Alchimisti concepiscano la generazione e l'evoluzione della 'vita' minerale secondo i Principii della Natura: come dice Lucarelli, certo un geologo riderebbe a crepapelle, ma io ritengo che un geologo illuminato (o forse meglio in cerca di lumi..!) potrebbe trovare in questa piccola perla materiale di studio, o se non altro di riflessione, per molte ricerche nuove e fruttuose, persino vicine a quelle della Fisica attuale, anche se descritte e delineate con il linguaggio del XIX° secolo.
E son certo che anche tutti gli 'etudiants' potranno apprezzare in pieno la bellezza, la poesia e la scienza di questo brano, che caratterizza im modo decisivo la differenza tra Scienza ed Alchimia nel'osservazione dei fenomeni naturali.
, ma ho preferito non tralasciarne neanche un pezzetto per potersi calare con gioia e serenità nel mondo magico della
STROPHE II
Mais s'ils pouvaient ouvrir les yeux de leur esprit pour bien comprendre le sens caché des auteurs, ils verraient clairement que l'Or et l'Argent vif du vulgaire, sont destitués de ce feu universel, qui est le véritable agent, lequel agent ou esprit abandonne les métaux dès qu'ils se trouvent dans des fourneaux exposés à la violence des flammes ; et c'est ce qui fait que le métal hors de sa mine, se trouvant privé de cet esprit, n'est plus qu'un corps mort et immobile.
CHAPITRE II
Notre poète semble souscrire à l'opinion que nous venons d'expliquer, en disant que les métaux vulgaires sont sans esprit ou agent, parce qu'ils l'ont perdu dans la fusion ; ce qui insinue que tous les métaux, étant encore dans leurs mines, ont avec eux cet agent, à la réserve seulement de l'Or et de l'Argent vif, lesquels, quoique dans leurs mines, n'ont pourtant pas leur agent propre, parce que, comme nous l'avons fait voir, il a été séparé de l'Or par sa décoction finale, et n'a jamais été joint à l'argent-vif par la nature. Mais afin que le lecteur ne retombe pas dans sa première erreur, il est temps que nous disions quelque chose de la génération des métaux. Tous les philosophes assurent unanimement que les métaux sont formés par la nature de soufre et de mercure, et engendrés par leur double vapeur. Mais la plupart expliquent trop brièvement et trop confusément la manière dont se fait cette génération. Nous disons donc que la vapeur des éléments, comme nous l'avons ci-devant montré, sert de matière à toute la matière inférieure, et que cette vapeur est très pure et presque imperceptible, ayant besoin de quelque enveloppe au moyen de laquelle elle puisse prendre corps, autrement elle s'envolerait et retournerait dans son premier chaos.
Cette vapeur contient en soi un esprit de lumière et de feu, de la nature des corps célestes, lequel est proprement la forme de l'univers. En sorte que cette vapeur, ainsi imprégnée de l'esprit universel, représente assez bien le premier chaos, dans lequel tout ce qui était nécessaire à la création était renfermé, c'est-à-dire la matière universelle, et la forme universelle. C'est elle qu'Hermès appelle vent, lequel porte en son ventre le fils du soleil. Lors donc que par le mouvement des corps célestes elle est poussée vers le centre, comme elle ne peut demeurer sans agir, elle s'insinue dans la terre, qui est le centre du monde. Mais ayant besoin d'un corps pour se rendre sensible, elle prend un corps, d'air, qui est le même que nous respirons, et se renferme en lui pour servir d'aliment à la vie qui est en nous, et en même temps pour nourrir et vivifier toute la nature. Cette vapeur est attirée au travers de l'air par notre feu interne lequel la transmue et la convertit en sa propre nature ; mais toutefois après l'avoir fait passer par des milieux convenables comme nous le ferons voir plus amplement quelque jour, en traitant de la véritable anatomie de l'homme. Cet air est attiré si promptement et si naturellement qu'il est impossible de concevoir aucun temps, aucun lieu, aucun corps dans lequel ne se fasse pas une telle attraction, ce qui prouve invinciblement qu'il n'y a point de vide dans la nature, comme l'attestent tous les philosophes et tous les scholastiques ; et bien que quelques-uns tâchent de prouver le contraire par des expériences, ce sont de mauvaises preuves, fondées sur de fausses suppositions, car ils ne prennent pas garde que ce qu'ils appellent vide, n'est qu'une simple raréfaction, qui n'empêche point qu'il n'y ait de l'air, ou une substance semblable, dans laquelle réside l'esprit dont nous parlons. Nul corps au monde ne pourrait avoir ni conserver son être substantiel, s'il n'était doué de cet esprit, lequel se spécifie et revêt la nature de chaque corps, pour y exercer les fonctions déterminées de Dieu, lequel a voulu que chaque chose eût en soi son esprit spécifique pour la conservation de son être substantiel. Et comme cet esprit, qui réside en chaque corps, est de la nature du feu, ainsi que nous l'avons expliqué au Traité de la Création, il est sans doute qu'il a sans cesse besoin d'un aliment qui lui soit propre, la nature du feu demandant qu'il soit nourri et alimenté continuellement pour remplacer ce qu'il dissipe continuellement, à cause du mouvement perpétuel qui est en lui, aussi bien que dans les corps célestes, doués de ce même esprit. Le mouvement de cet esprit, tel qu'il se fait dans les corps, est caché et ne peut jamais s'apercevoir par les sens, à moins que l'art ne conduise ce même esprit à une nouvelle génération par le ministère de la nature. A la vérité nous voyons bien que les animaux attirent cette vapeur spirituelle qui est dans l'air ; mais à l'égard des autres corps, dont la nature est plus grossière et plus impure, il n'est pas si facile à cet esprit de s'y insinuer lorsqu'il n'est revêtu que du corps de l'air. Il a donc besoin d'un corps plus solide, et qui ait plus d'affinité avec les corps terrestres. C'est pourquoi cette pure vapeur des éléments s'insinue dans l'eau, et se revêt de son corps, et par ce moyen les végétaux et les minéraux reçoivent bien plus facilement leur aliment, à cause de cette conformité à leur nature. Cet esprit donc n'est pas seulement renfermé dans l'air, mais aussi dans l'eau. L'eau est dispersée par toute la terre, et devient quelquefois salée, comme nous l'avons fait voir. Or, il arrive qu'en certains lieux où l'air est renfermé, cet air par la sympathie et la correspondance qu'il a avec les corps célestes, est ému de leur mouvement et ce mouvement de l'air excite la vapeur renfermée dans cette eau salée, et raréfie l'eau. Dans cette raréfaction, il se fait une grande commotion, et dilatation des éléments. Et comme en même temps d'autres vapeurs sulfureuses, qui sont aussi répandues dans ces lieux-là, à cause de la continuelle génération du soufre qui s'y fait (comme nous l'avons encore fait voir ci-dessus) viennent à s'élever, il arrive qu'elles se mêlent avec la vapeur aqueuse et mercurielle et circulent ensemble dans la matrice de cette eau salée, d'où ne pouvant plus sortir, elles se joignent au sel de cette eau, et prennent la forme d'une terre lucide, qui est proprement le vitriol de nature ; le vitriol n'étant autre chose qu'un sel, dans lequel sont renfermées les esprits mercuriels et sulfureux, et n'y ayant rien dans toute la nature qui contienne si abondamment et si visiblement le soufre que le vitriol, et tout ce qui est de la nature du vitriol. De ces eaux vitrioliques, par une nouvelle commotion des éléments, causée par celle de l'air, dont nous avons parlé, s'élève une nouvelle vapeur, qui n'est ni mercurielle ni sulfureuse, mais qui est de la nature des deux, et en s'élevant par son mouvement naturel, elle élève aussi avec elle quelque portion de sel, mais la plus dure, la plus lucide, et la mieux purifiée par l'attouchement de cette vapeur; en suite de quoi elle renferme dans des lieux plus ou moins purs, plus secs ou plus humides, et là, se joignant à la féculence de la terre, ou à quelque autre substance, il s'en engendre diverses sortes de minéraux, de la génération spécifique desquels nous traiterons, Dieu aidant, en quelque autre occasion. Mais à l'égard de la génération des métaux, nous disons que si cette double vapeur parvient, à un lieu où la graisse du soufre soit adhérente, elles s'unissent ensemble, et font une certaine substance glutineuse, qui ressemble à une masse informe, de laquelle, par l'action du soufre, agissant sur l'humidité vaporeuse qui est abondante en ces lieux-là, se forme un métal pur ou impur, selon la pureté ou l'impureté des lieux. Car si ces vapeurs sont pures et les lieux aussi très purs, il s'engendrera un métal très pur, à savoir l'Or, duquel le propre agent sera séparé à la fin de la décoction ; en sorte qu'il ne restera plus que la seule humidité mercurielle, mais coagulée. Et s'il arrive que la décoction ne s'achève pas, et que le soufre ne soit pas entièrement séparé, alors il s'engendrera divers métaux imparfaits qui le seront plus ou moins, à proportion de la pureté ou de l'impureté de la vapeur et du lieu, et tels métaux sont dits imparfaits, parce qu'ils n'ont pas encore acquis une entière perfection par la dernière forme. A l'égard de l'Argent vif vulgaire, il s'engendre aussi de cette même vapeur, lorsque, par la chaleur du lieu ou la commotion des corps supérieurs, elle s'élève avec les plus pures parties du sel, mais séparée de son agent propre, dont l'esprit s'est évaporé par un mouvement trop subit, comme il arrive à l'esprit des autres métaux dans la fusion. Et cela fait qu'il ne reste dans l'Argent vif que la partie mercurielle matérielle , privée de son mâle, c'est-à-dire de son agent ou esprit sulfureux, et qu'ainsi il ne peut jamais être transmué en Or par la décoction de la nature, à moins qu'il ne fût de nouveau imprégné de cet agent, ce qui n'arrive jamais. Par ce que nous avons dit, il est aisé de voir combien le vitriol est éloigné, dans la génération des métaux, et quelle illusion se font ceux qui travaillent sur lui comme sur la véritable matière de la Pierre, dans laquelle doit résider actuellement la véritable essence métallique. On voit aussi que les métaux, tandis qu'ils sont dans leurs mines, ont avec eux leur propre agent, mais qu'ils en sont privés par la fusion, et ne retiennent que l'écorce et l'enveloppe de ce soufre, qui est proprement la scorie du métal, par où est encore condamnée l'erreur de ceux qui travaillent sur les métaux imparfaits, après qu'ils ont souffert la fusion. Mais quelque misérable chimiste inférera peut-être de là que les métaux imparfaits, étant encore dans leurs mines, pourraient donc bien être le sujet sur lequel l'art doit travailler. Quand on lui accorderait la conséquence, toujours serait-ce mal à propos qu'il entreprendrait de travailler sur eux, puisque nous avons fait voir que les vapeurs mercurielles, dont ces métaux imparfaits ont été formés et les lieux de leur naissance étaient impurs et contaminés. Comment donc pourraient-ils donner cette pureté qu'on demande pour l'élixir ? Il n'appartient qu'à la seule nature de les purifier ou à ce bienheureux soufre aurifique, c'est-à-dire à la Pierre parfaite et achevée, laquelle, en cet état, est un vrai feu éthéré, très pénétrant, qui dans un instant donne la pureté aux métaux, en séparant d'eux leurs excréments, et en y introduisant la fixité et la pureté, parce qu'il est lui-même très fixe et très pur. Et si l'artiste prétendait séparer lui-même ces impuretés, il arriverait qu'en y travaillant, cet esprit ou cet agent, si nécessaire à l'Œuvre, s'enfuirait de ses mains. C'est donc l'ouvrage de la nature, et non pas de l'art. Mais ce que l'art peut faire, c'est de prendre un autre sujet, déjà préparé par la nature, duquel nous traiterons dans un chapitre particulier, le plus clairement qu'il nous sera possible, pour le soulagement des pauvres étudiants et pour la gloire du Très Haut.